YAZID MOUDJEB , dit Zino

Le concert est prévu en extérieur mais est susceptible d’être partiellement protégé (sous la voute du couloir central du Fort, ou dans une petite salle) en cas de mauvais temps.

À partir de 9 ans Yazid Moudjeb – son nom d’artiste est Zino, a suivi une formation de musique arabo-andalouse au Conservatoire d’ Alger;  à son arrivée en france il a travaillé avec Lili Boniche, maître de musique arabo-andalouse, AsnaBecharia (musicien gnaoua) Horia Aichi (musique sacrée) et s’est produit dans différentes formations.

Il joue différents instruments et notamment du oud, du mandole et du guembri, et chante.

Le oud est un instrument de musique à cordes pincées très répandu dans les pays arabes, en Arménie, en Grèce, en Azerbaïdjan et en Turquie comme dans tous les pays d’influence Ottomane. Son nom vient de l’arabe al-oud, terme transformé en Europe en laute, alaude, laud, liuto, et luth. Le luth occidental s’en distingue à partir du XIVᵉ siècle.

Avec le oud il joue du Samā’ī (« écoute ») (arabe :  سماعي;  turc :saz semai) qui est une forme de composition musicale d’origine turque qui s’est répandue dans les régions sous influence ottomane.

Le mandole est un instrument de musique à cordes pincées d’origine algérienne. Il est surtout utilisé en musique chaâbi, en musique algéroise et en musique kabyle. Avec cet instrument il joue une musique arabo-andalouse, musique métissée entre le classique arabe et la musique afro-berbère du Maghreb.

Le guembri, gembri, gambri, guember ou gumbri, est un instrument de musique à cordes pincées des Gnaouas. On le trouve principalement en Afrique du Nord au Maroc, en Algérie, en Tunisie et au Mali. Il est aussi joué par les Touaregs et les Berbères. C’est un dérivé du n’goni africain.

Avec Le guembri, il joue de la musique diwane, musique gnaouie algérienne, est un genre musical algérien pratiqué par des populations d’origines subsahariennes. Il joue aussi du stambali (ou stambeli) est à la fois un genre musical et un rite musico-thérapeutique implanté dans certaines régions de Tunisie par des populations venues d’Afrique subsaharienne. Il mêle musique, danses et chants.  Il a été apporté par les esclaves venus du Ghana.

Petite restauration sur place

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